Voici la liste des témoignages détaillés des acteurs du projet :
Témoignages des communes :
-
Avenir En Héritage : Bonjour, pourriez-vous vous présenter et nous parler de votre mission à la mairie ?
Anne Appercé: Bonjour, je suis adjointe à la mairie de La Ronde depuis 2020. Je suis chargée du Centre Communal d'Action Sociale (CCAS), des actions sociales, du milieu associatif ainsi que de toutes les affaires générales.
Avenir En Hériatage : En dehors de vos fonctions officielles, êtes-vous impliquée dans des activités bénévoles ?
Anne Appercé : Oui, je suis bénévole au sein du comité des fêtes et j'aide lors des manifestations organisées par ce dernier.
Avenir En Héritage : Quelle est, selon vous, la place du bénévolat dans notre commune ?
Anne Appercé:: Le bénévolat est essentiel. Beaucoup d'associations ne pourraient pas fonctionner sans l'aide des bénévoles. Toutefois, nous rencontrons des difficultés pour en trouver suffisamment.
Avenir En Héritage : Y a-t-il beaucoup de jeunes qui s'impliquent dans le bénévolat ?
Anne Appercé: Il y a quelques jeunes impliqués, notamment dans l'association de l'école. Le bénévolat permet de créer des liens et de rencontrer des gens. Il existe une parité dans les associations et nous avons une dizaine d'associations plus ou moins actives.
Avenir En Héritage : Quels sont vos engagements en lien avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) ?
Anne Appercé : Nous ne sommes pas formés spécifiquement aux ODD, mais le maire l'est. Nous essayons d'intégrer ces objectifs au sein de notre commune.
-
Description text goes here
-
AEH : Pouvez-vous vous présenter ?
Maire : Je suis Didier Roblin et je suis le maire d’Yves (mandat 2020-2026) et je préside également un syndicat. Je m’occupe de l’organisation de la mairie, du budget de la commune et j’ai une délégation de la CDA. Aujourd’hui le maire représente plus sa mairie à l’extérieur que lors de sa commune. Je travaille plus par passion que pour l’argent car l’indemnité couvre les frais des élus.
AEH: À votre avis, quelle est la place du bénévolat dans la société d’aujourd’hui ?
Didier Roblin : Le rôle du bénévolat est grandissant, car de plus en plus de gens se trouvent en situation précaire. Le bénévolat, en tant que moyen d'entraide, revient souvent aujourd'hui. Les modes de vie ont changé et le bénévolat a reculé. Il deviendra un dernier levier pour s’entraider. Cela vient aussi de l’éducation, qui enseigne à donner du temps gratuitement pour aider.
AEH: Que diriez-vous aux jeunes générations à propos du bénévolat ?
Didier Roblin : Il est important d'encourager le bénévolat en mettant l'accent sur le côté humain et l'empathie. Éduquer les enfants dès leur plus jeune âge à l'importance de l'entraide et faire la promotion du bénévolat.
AEH : À votre avis, observe-t-on des tendances particulières dans le bénévolat ?
Didier Roblin : Le vieillissement des bénévoles et le manque d'implication de certaines associations environnementales dans la gestion des espaces naturels. Il y a un manque de bénévoles, en général.
AEH: Et l’Etat vous encourage-t-il en vous formant aux ODD par exemple ?
Didier Roblin :Non, nous formons ponctuellement nos citoyens avec l’aide des outils.
-
Description de l’élément
-
AEH : Est-ce que vous pouvez vous présenter ?
Maire : Je suis Patrick Maxime, maire de la commune de Villars en Pons.
AEH : Comment fonctionne votre commune ?
Maire : Comment fonctionne ma commune ? C'est-à-dire que c'est une petite commune de 590 habitants. J'ai quatre adjoints, deux qui sont à la retraite et deux qui sont encore en activité. Mais un qui est très disponible parce qu'il travaille à distance chez lui.
AEH : Est ce que vous soutenez les initiatives des bénévoles, par exemple, en organisant des rencontres avec les directeurs d'associations et les bénévoles pour favoriser les liens ?
Maire : Une fois par an, je fais une rencontre avec toutes les associations. Pour fixer, justement, un calendrier des manifestations. Parce qu'on avait quelques problèmes de chevauchement de dates. Donc, on est tous autour de la table. On fait ça le soir vers 19h. Ils disent tout ce qu'ils ont prévu dans l'année. Ils voient si ça coïncide. On essaye de planifier pour que ça soit étalé. Mais c'est vrai que c'est concentré sur mai, juin, juillet, août, septembre.
AEH : Oui, ça peut être plus compliqué parfois quand on habite dans une petite commune et donc de par le nombre d'habitants forcément, ça devient tout de suite plus compliqué de trouver des bénévoles et de mobiliser des gens. De les engager plus, peut-être même.
Maire : Une fois par an, c'est le cinéma en plein air, on fait ça la première semaine de septembre. Et on fait ça après la rentrée. Alors là, on a 200 personnes, 250 personnes qui viennent, voilà. J’en parle avec les autres maires, on est un peu tous dans le même cas, quand on fait une manifestation, si on a 10% des gens de la commune, c'est bien, de la manifestation. Si vous avez 100 personnes qui viennent, il y en a 10 de la commune et 90 qui viennent de l'extérieur. Parce que ça les intéresse. Je pense que les habitants font les mêmes choses, ils vont dans d'autres manifestations qui les intéressent.
AEH : Vous pensez que ça a un peu cassé le lien social et que de par le fait que les gens sortent moins aussi, on se rend peut-être moins compte de ce qu'il serait bien de mettre en place. Par exemple, au sein d'une commune.
Maire : C'est vrai qu'un truc comme un city-stade, pour les jeunes, c'est un point de rencontre. Mais dès qu'il y a quelque chose, ça peut être neuf, mais même dès qu'il y a quelque chose, même un terrain de pétanque. On le voit pour les moins jeunes, dès qu'il y a quelque chose qui est mis à disposition ça en devient un point de rencontre.
Il y en a qui ont fait des communes, qui ont fait des skateparks ou des choses comme ça. Les jeunes y sont.
Sans pour autant être engagés dans un club de sport.
Témoignages des associations/bénévoles :
-
Avenir en Héritage : Alors, la première question ce serait, qu’est-ce que c’est, pour vous, d’être bénévole ?
Ré Avenir : Qu’est-ce que c’est pour moi d’être bénévole. Et bien, c’est d’être engagé dans quelque chose qui n’est pas rémunéré, qui me tient à coeur, sinon je ne m’engagerai pas, qui est censé être moins contraignant que si j’étais salarié, qui est plutôt coopératif, solidaire. Ce n’est pas solitaire, c’est plutôt une approche collective.
Avenir en Héritage : Est-ce que vous voulez nous décrire ce que vous faites et en quoi consiste précisément votre engagement dans cette association ? Qu’est-ce que vous faites, quelles sont vos missions, et celles de l’association ?
Ré Avenir : Alors, j’en suis la présidente. C’est moi qui l’ai fondée, qui en ai eu l’idée. On s’est donné comme mission prioritaire d’encourager la transition énergétique sur l’île de Ré. Et donc, notre mission c’est de sensibiliser les élus, les citoyens, les acteurs locaux aux problématiques de la transition énergétique et de les encourager à mettre en place des actions sur le territoire.
Avenir en Héritage : Une autre question, un peu large, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, mais est-ce que vous pensez que le bénévolat est indispensable aujourd’hui dans notre société.
Ré Avenir : Oui. Oui, parce que c’est une société vieillissante et qu’il y a pas mal de retraités qui ont du temps, et de l’expérience. Alors je sais bien qu’il n’y a pas que des retraités qui sont bénévoles, mais en tout cas c’est dommage de ne pas se servir de l’expérience des retraités et de ne pas leur donner l’occasion d’être utile parce que c’est souvent, quand même, une des problématiques des retraités pour être insérés dans la société.
Et puis, je pense que l’Etat ne peut pas tout faire et que cela permet aussi de palier à l’absence de l’Etat dans certains domaines.
-
Avenir en Heritage : Est-ce que vous pouvez vous présenter, vous et ce que vous faites en tant que bénévole ? Depuis combien de temps vous êtes bénévole, votre parcours...
La maison des Bateleurs (Joëlle) : Alors je m'appelle Joëlle et je suis bénévole et élue à l'association La Maison des Bateleurs à Rotendre. Et j'y suis depuis 2008. 2008, oui, 2008. Je suis une ancienne. Et alors, en tant que bénévole, j'ai un peu deux casquettes. J'ai celle d'élue parce que je suis présidente de l’association. Et aussi, je suis bénévole en tant qu'administratif parce que j'aide du côté administratif. Être élue, c'est d'être bénévole aussi, mais c'est un peu deux casquettes.
Avenir en Heritage : Et, votre association, est-ce que vous pouvez nous la décrire un petit peu et nous dire comment vous organisez, ce que vous faites, vos actions en général ?
La maison des Bateleurs (Joëlle) : Oui. Alors, la Maison des Bateleurs fait partie d'un mouvement qui s'appelle Solidarité Jeunesse. Je ne sais pas si vous connaissez. Et c'est une association de loi 1901 qui a été créée à la fin de la Première Guerre mondiale pour la reconstruction du patrimoine qui avait été détruit pendant la guerre. Et c'est une association, enfin, à l'origine d'une association de chantier, de la rénovation du petit patrimoine. Et après, ça a un peu évolué. On ne fait pas que des chantiers de petit patrimoine. On fait du culturel, de l'environnemental. Et aussi, on accueille des volontaires long terme à l'année qui viennent de pays d'Europe et du monde entier. On accueille des services civiques aussi, des services civiques français et des services civiques internationaux. Et on accueille des groupes, des associations, des maisons de quartier, des MEX, des CER. On accueille des groupes aussi. Alors, ces groupes-là sont accompagnés avec leurs éducateurs. Voilà. Et on fait beaucoup de travail sur le jardin. On a un spécialiste de la permaculture.
Avenir en Heritage : vous aviez un message à faire passer aux jeunes pour essayer un peu de les motiver, vous leur diriez quoi ?
La maison des Bateleurs (Joëlle) : Que c'est bien de s'impliquer. Et c'est un but, c’est pour faire profiter aux autres. C'est une ouverture sur la vie, de connaître plein de monde, plein de cultures, plein de choses.
Avenir en Heritage : C'est juste pour sonder un peu si les gens connaissent ou pas. Mais si on vous dit ODD, est-ce que ça vous dit quelque chose ?
La maison des Bateleurs (Joëlle) : Ah oui. On a eu un atelier sur ça. Je ne me rappelle plus de ce que ça veut dire, mais on a eu un atelier sur ça. Avenir en Heritage : C’est les objectifs de développement durable, oui.
Avenir en Heritage : Et est-ce que vous faites un lien entre être bénévole et les ODD, ? Est-ce que quand vous agissez en tant que bénévole, vous vous dites que vous agissez en fonction d'un ODD ou est-ce que c'est quelque chose auquel vous ne pensez absolument pas ?
La maison des Bateleurs (Joëlle) : Si, si, si. Nous, on y pense beaucoup.
-
Avenir En Héritage : Pouvez-vous nous décrire votre association ?
L’Appel : Alors, c’est une association internationale, c’est L’Appel qui veut dire « l’appel des enfants ». Ça existe depuis 60 ans. C’est une association essentiellement de bénévoles, c’est à dire qu’on est environ 80 actifs. Sinon, il y a de l’ordre de 300 adhérents. Et ça fait 60 ans que ça existe, en 1968, donc oui 60 ans. Ça a été créé pour la guerre du Vietnam. Ça touche que les enfants et leurs conditions de vie et donc si on s’occupe des enfants, il y a les mamans derrière en général.
On a 11 pays en charge donc essentiellement au début le Vietnam mais maintenant c’est beaucoup moins, maintenant les gros pays promoteurs c’est Madagascar, le Rwanda, le Congo, le Pérou, Haïti on ne peut plus y aller, le Burkina Faso on ne peut plus y aller, le Niger on ne peut plus y aller …
Si vous voulez on prend en charge des enfants sur le plan de la santé. Donc sur les soins aux nouveaux nés, la santé générale, il y a beaucoup de choses sur l’éducation nutritionnelle pour lutter contre la dénutrition infantile avec un programme qui s’appelle les « nutri’cartes ». Il y a l’eau propre puisqu’on ne peut pas parler de santé s’il n’y a pas d’eau donc il y a des ingénieurs. C’est de l’eau par gravitation en général, ce n’est pas des puits. Et puis, il y a l’éducation onc les écoles, l’éducation des enfants des rues donc par exemple au Pérou, au Vietnam on soutient des enfants des bourses pour faire les études. Voilà donc c’est les trois domaines, éducation, santé et hygiène.
Donc il y a beaucoup de médecins, moi je suis pédiatre, quelques ingénieurs, des sages-femmes, des infirmières et des travailleurs sociaux.
Avenir En Héritage : Vous avez très peu d’aides des communes, départements tout ça ?L’appel : Aucune, zéro. Très très rare.
Avenir En Héritage : Et pas curiosité, vous ça fait combien de temps que vous êtes dans l’association ?
L’Appel : Dans l’association ça fait pratiquement 30 ans. J’ai fait 15 ans au Vietnam, 15 jours par an. Après, je suis allé au Rwanda pendant 5 ans et là depuis si 10 ans je vais à Madagascar.
Avenir En Héritage : Est-ce que si on vous dit ODD ça vous dit quelque chose ?
L’Appel : Ah bah oui, c’est la base. Chaque fois que l’on demande un financement il faut qu’on décrive dans quelle catégories c’est, en général c’est les 4 premières.
Avenir En Héritage : Est ce que pour vous être bénévole c’est indispensable dans notre société ?
L’Appel : Ah oui ! À moins que une fois que vous serez professionnels vous n’ayez des idées de développement économiques fantastiques, mais pour l’instant vu les hommes politiques que l’on a, ce n’est pas gagné.
-
Description de l’élément
-
Avenir en héritage : Alors, si cela vous va, on aimerait bien que vous nous présentiez votre association et ce que vous faites avec cette association.
Foyer d’éducation populaire de La Gripperie : Ducoup, je suis le président depuis 2004 exactement du foyer d’éducation populaire de la Gripperie Saint Symphorien. Le foyer d’éducation populaire a été créé en 1965 par une bande d’anciens qui ont voulu amener, non seulement, un côté festif dans leur commune, mais aussi la possibilité de faire des manifestations sportives. C’est la différence avec un comité des fêtes, le FEP vous donne cette possibilité là, alors qu’un comité des fêtes, c’est plus en général, comme on dit, festif.
Je suis arrivée en Charente-maritime en 1996, je suis entrée dans l’association en 1998,
Avenir en héritage : Justement, en tant que maire adjoint vous pouvez nous dire, dans votre commune, est-ce qu’il y a beaucoup d’autres associations ?FEP : Pour la commune de la Gripperie Saint Symphorien, nous avons 600 habitants. On est une petite commune rurale qui donne beaucoup. On a trois associations principales, l’association de la chasse, on a une association créée il y a quelque temps, qui est « Les veilleurs de vent ». Les veilleurs de vent, c’est monsieur **** qui l’a créé. C’est un artiste peintre qui, entre autres, fait des peintures dans l’aquarium de la Rochelle et qui a créé cette association pour tout ce qui est culturel et artistique. Il peut vous amener des conteurs, des artistes peintres… et qui fait ça tous les deux ans. Et on a aussi le FEP. On a trois associations principales. et aussi NE 17 (Nature Environnement 17).
Avenir en héritage : Une deuxième question très large, pensez-vous que vous pensez qu’aujourd’hui, le bénévolat est indispensable dans notre société .
FEP : Ça a toujours été indispensable. Mais le malheur qu’on a aujourd’hui, au niveau associatif, c’est d’avoir des bénévoles, des personnes qui comprennent. Aujourd’hui, on est dans une société de consommation, on n'est pas là pour vous demander si vous avez besoin d’un coup de main, on est là pour vous demander ce que la commune ou les collectivités doivent aux personnes. Et c’est vraiment dommage.
Je pense que vous n’avez pas que moi à interviewer, et je pense que beaucoup de gens vous disent que la plupart des bénévoles, ce sont des personnes d’un certain âge.
-
Description de l’élément
-
Description de l’élément
-
Description de l’élément
-
AEH : Pourriez-vous vous présenter ?
ASPAS : Bonjour, je m'appelle Anne-Laure. Je dirige une Fondation humanitaire, Agir pour les Enfants, qui est inscrite au Collectif Actions Solidaires (CAS 17) à La Rochelle. La Fondation AGIR POUR LES ENFANTS réalise des projets de développement pour les enfants défavorisés du Burkina Faso afin de contribuer à améliorer de façon durable leurs conditions de vie. À côté de la Fondation, je suis bénévole pour l'ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages), une association qui protège les animaux sauvages et les espaces naturels. C’est une association sans but lucratif, créée il y a plus de 40 ans et qui compte environ 15 000 adhérents au niveau national. Elle se bat pour le respect de la vie sauvage et fait le choix de ne percevoir aucune subvention publique afin de conserver une totale liberté d’action. Elle défend en particulier les « soi-disant » ESOD (Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts) comme le renard, la fouine, la belette, le geai, etc ..., les grands prédateurs (loup, lynx, ours) mais également de nombreuses espèces victimes de la chasse. Elle mène des actions concrètes dans le domaine du droit grâce à un service juridique dédié à la défense des animaux sauvages. Elle procède à L’achat de terrains labellisés Réserve de Vie Sauvage® destinés à promouvoir une protection des écosystèmes. Enfin, elle mène des campagnes de sensibilisation et de facilitation d’actions citoyennes de protection de la faune près de chez soi.
AEH :Que diriez -vous aux jeunes générations à propos du bénévolat ?
ASPAS : Le bénévolat est très personnel. Donner du temps pour une cause qui nous tient à cœur permet de se sentir utile et d’être acteur de la société dans laquelle nous souhaitons vivre. En ce qui concerne l’ASPAS, en deux ans, j’ai appris beaucoup de choses. C’est un lieu de rencontres et d’apprentissage. Certes, c’est une implication mais on en retire énormément de satisfactions. On ne le voit pas toujours mais les choses évoluent et toutes les contributions individuelles aboutissent à un élan colossal dont les pouvoirs publics doivent tenir compte. Pour des jeunes, c’est s’inscrire dans une dynamique pour faire bouger les lignes.
AEH :Connaissez-vous les ODD ?
ASPAS : Oui. Dans le cadre de la Fondation Agir pour les Enfants, nous sommes en phase avec différents
ODD (principalement Éducation, Santé, lutte contre la faim....). Dans le cadre de l’ASPAS,
nous sommes dans le cadre de l’ODD Protection de la faune et de la flore terrestre.
AEH : Est-ce que vous faites un lien entre le bénévolat et les ODD dans votre engagement quotidien ?
ASPAS : Je ne pense pas du tout aux ODD quand je fais du bénévolat au quotidien. Je sais que nous nous inscrivons dans le cadre des ODD mais on se ne dit pas chaque jour que nous sommes dans tel ou tel ODD.
-
AEH : Est-ce que vous pouvez vous présenter et les missions que vous faites à l'association ?
L’Institut Don Bosco (Estelle) : Donc moi c'est Estelle Dambiel, j'ai 29 ans. En ce moment je travaille dans une association qui s'appelle Institut Don Bosco. On a la délégation de l'autorité parentale du département pour accompagner des mineurs ou non accompagnés, des jeunes étrangers. Et mes missions c'est les accompagner sur la recherche d'apprentissage, sur l'orientation professionnelle, sur la scolarité et sur la socialisation. Donc s'ouvrir vers l'extérieur, ne pas rester en communauté et au sein de l'association, mais plutôt se tourner vers l'extérieur.
AEH : Ça fait longtemps que cette association existe ?
L’Institut Don Bosco (Estelle) : Nous, l'Institution Don Bosco sur La Rochelle, ça fait 5 ans maintenant. Mais on n'est pas tout seul sur La Rochelle. Il y a également l’ESCALE qui fait ça. Par contre, on a une structure qui est bien plus étendue sur Gradignan, plutôt du côté de Bordeaux.
AEH : Et Don Bosco, c'est international, non ?
L’Institut Don Bosco (Estelle) : Oui, plus ou moins. En fait, le nom Don Bosco, c'est un prêtre italien
AEH : Donc, comment fonctionne-t-il l’institut Don Bosco ? (au niveau de financement)
L’Institut Don Bosco (Estelle) : Le financement vient du département. Cependant, Il y a beaucoup de choses qu'on ne peut pas faire. Et en fait, c'est aussi pour ça qu'on leur demande d'entrer en apprentissage assez rapidement. C'est qu'à la fin de la prise en charge, entre 18 et 20 ans, les jeunes doivent pouvoir payer un loyer, s'habiller, faire leurs courses…. Etc. Donc, très vite, ils se mettent au travail afin d'obtenir un salaire.
AEH : Et vous n'avez pas du tout de dons ou quoi que ce soit qui puisse vous aider en plus ?
L’Institut Don Bosco (Estelle) : Non, j'avais demandé parce qu'un ancien patron souhaitait faire des dons, défiscaliser tout simplement. J'avais demandé, mais sauf que la structure est tellement grande. Vu que c'est Gradignan, il y a plus de 1 000 salariés en tout. Et il y a plusieurs structures. Donc, en fait, le don n'aurait pas été directement à notre association, mais plutôt aux associations de Bordeaux. Et donc, ce n'était pas l'intérêt. C’est tellement compliqué de recevoir le don en direct. Non, on n'en a pas pour l'instant.
AEH : Et vous avez combien d'enfants à charge ?
L’Institut Don Bosco (Estelle) : Sur le département, on en a 115. On a une structure à Sainte. Donc, on doit être à 60 parce que c'est 115 au maximum, mais ça varie. Donc, on doit être à 60 à Sainte et 50 à La Rochelle. Une cinquantaine à La Rochelle, sachant que les secteurs nord : La Rochelle, Royan. On en a 40 à La Rochelle et 10 à Royan. C'est tout.
-
AEH : Pouvez-vous présenter ce que vous faites dans votre association ?
GreyPRIDE : Alors, moi je suis l'un des co-animateurs d'une association qui s'appelle Grey Pride. Et non pas Gay Pride comme souvent on nous appelle. Alors Grey Pride 17 est une antenne départementale d'une association nationale qui s'appelle Grey Pride Bienvenue. Qui existe depuis 8 ans. Donc le siège est à Paris. Nous sur le département 17 on est relativement nouveau puisqu'on s'est créé en janvier 2023. Donc ça ne fait pas deux ans, ça fait un an et demi. Un petit peu plus d'un an. Voilà. C'est ça oui. Et l'objet de l'association c'est d'organiser les seniors LGBT. C'est pour ça qu'on s'appelle Grey Pride et que quand on nous appelle Grey Pride en fait ça a quand même un lien. Enfin on est sur la même thématique. C'est un petit jeu de mots.
AEH : Donc comment cela s’organise ? Vous faites des formations ? Vous vous déplacez dans l'Ehpad directement ?
GreyPRIDE :Alors en fait on a créé, alors bon c'est relativement nouveau et c'est très long voire très difficile à mettre en place. On a créé un label qui s'appelle Grey Pride Bienvenue et quand le personnel a été formé, alors on forme d'abord la direction de l'Ehpad ensuite le personnel. Donc on a créé Greypride Bienvenue où l'établissement en question peut recommander cet Ehpad pour dire nous on est gay friendly.
AEH : Vous savez combien d'antennes existent en France à peu près ?
GreyPRIDE :Alors en fait, on est aujourd'hui la seule antenne départementale. Tout simplement parce qu'il y a quelques militants, dont moi, qui sont hyper motivés. Et donc on s'est retrouvés il y a un an et demi à se rencontrer, on était trois. Et de ces trois personnes est née cette antenne départementale. On a recruté, on forme des bénévoles.
AEH : Et vous avez combien de bénévoles à La Rochelle ?
GreyPRIDE : On est 25. Et là, par exemple, ce samedi, on organise une grosse réunion où on a invité une cinquantaine de personnes, qu'on appelle des sympathisants, qu'on a rencontrées lors de différentes manifestations. Et donc, on invite 50 personnes, pour nous faire connaître, pour expliquer qui on est, ce que l’on fait.
-
Description de l’élément
-
Description de l’élément
-
Niama : Pouvez-vous vous présenter ?
Abderrahim : Oui, je suis responsable de la trésorerie au sein de l’association "Jeunes bénévoles". Je m’appelle Abderrahim
Niama : Pouvez-vous m’expliquer en quoi consiste cette association et quel est son but principal ?
Abderrahim : L’association "Jeunes bénévoles" est une association à but non lucratif, basée à Fès Son secteur d’activité est l’action sociale, l’aide humanitaire et la solidarité.
Niama : Quelles sont les activités que vous effectuez dans le but d’aider les gens ?
Abderrahim : Nous organisons des campagnes de don du sang, nous faisons la réhabilitation des zones défavorisées, notamment des écoles situées dans les campagnes, qui ont besoin par exemple de climatiseurs en été ou de chauffage en hiver. Nous préparons des paniers de Ramadan pour les sans-abri ou les personnes vivant en milieu rural. Notre but est de réduire la pauvreté mais surtout d’améliorer la vie des personnes dans le besoin.
Niama: Nous, au sein de notre association Avenir en Héritage, mettons un fort accent sur l'environnement et les ODD, les Objectifs de Développement Durable. Connaissez-vous ces objectifs par hasard ?
Abderrahim: Non, je ne suis pas familier avec les ODD.
Niama: En réalité, vous êtes en train de mettre en œuvre certains ODD sans en avoir conscience.
Abderrahim: Hahaha, vraiment ? Je pense que je comprends maintenant les ODD. Aider les personnes dans le besoin, c'est l'un des objectifs du développement durable, n'est-ce pas ?
Niama: Oui, c'est exactement cela.
-
AEH : Pourriez-vous vous présenter ?
Sylvianne : Je travaille ici en tant que bénévole, mais je suis aussi la présidente d’un club des retraités, également bénévole.
Sylvie : Je travaille en tant que bénévole à l’Entraide et Solidarité ici.
Isabelle : Moi, je suis Isabelle, bénévole ici depuis 12-13 ans et je suis bénévole de lundi.
AEH : À votre avis, quelle est la place du bénévolat dans la société ?
Cela devient compliqué aujourd’hui pour les jeunes de faire du bénévolat. Ce sont plutôt des personnes âgées qui font du bénévolat. Les jeunes ont du mal à concilier leurs études, leur vie personnelle et le bénévolat. C’est compliqué.
Sylvianne: Même pour les personnes en retraite, au début, on est en pleine santé et on peut faire des activités physiques, mais toutes les associations ont du mal à trouver des bénévoles, même “âgées”, ce qui est dommage.
AEH : Qu’est-ce que le bénévolat peut apporter à la communauté locale ?
Pour les gens en difficulté qui viennent dans notre association, cela leur permet de s’habiller à petit prix. Cela crée aussi des liens sociaux, surtout quand nous organisons des braderies et que les gens finissent par se retrouver.
Sylvie : Il y a aussi des associations, comme le marathon de La Rochelle, qui n’existeraient pas sans les bénévoles. Les associations sportives et de loisirs existent grâce à leurs bénévoles ! Nous avons 45-50 personnes tous les mercredis et elles sont contentes de venir et de se retrouver. Sans les associations, il n’y aurait pas d’activités.
AEH :Est-ce que, selon vous, le bénévolat a évolué ?
Oui, le bénévolat évolue. Les choses qui existent aujourd’hui n’existaient pas avant. Il y a beaucoup plus d’associations aujourd’hui qui se rencontrent et cela évolue toujours. Le bénévole peut aussi évoluer, apprendre de nouvelles choses. Même au sein de cette association, nous avons eu des réunions avec la Croix-Rouge. Cela a été le cas parfois, mais plus maintenant. Aujourd’hui, il y a moins de rencontres de ce type, mais c’était très intéressant.
-
AEH : Pouvez-vous vous présenter ?
Association : Alors c'est Tifaine Chaleyssin et je suis à Unicité. Unicité qui est une association qui propose des volontariats de service civique. Donc nous, on est des coordonnatrices qui accompagnons au quotidien des volontaires de service civique pendant 8 mois. Sur différentes thématiques, là sur la Rochelle, on a 6 programmes différents, coupés en deux, avec un en environnement et un en solidarité. On propose des missions en lien avec les solidarités seniors, avec l'Europe et avec tout ce qui est REPER santé, cinéma, débat citoyen et une partie environnement, sur de l'alimentation durable, mobilité douce et tout ce qui est sensibilisation à l'eau et énergie. Et donc là, on est sur le pôle de la Rochelle avec 4 salariés. Donc j'ai une collègue qui a le même poste que moi, on a une responsable d'antenne, parce qu'on est présents sur toute la Charente-Maritime à Royan et Rochefort, et sinon on est une association nationale. Donc on a plus de 30 ans maintenant au niveau national et à la Rochelle, on a 10 ans. Je crois qu'on doit accueillir à l'année, 3000 volontaires. Parce que sur toute la Nouvelle-Aquitaine, l'année dernière, on était 800 volontaires. Mais ce n'est pas le même principe qu'un service civique que vous pouvez faire, vous, avenir en héritage. C'est des groupes par année, on est entre 40 et 45 volontaires à l'année. Donc ça fait des grosses équipes.
AEH : Et vous n'avez pas de problème pour recruter des bénévoles ? Des bénévoles plus jeunes, juste qui viennent de temps en temps ?
Association : Des bénévoles plus jeunes, non, car on demande à ceux des précédentes promos s'ils veulent être ambassadeurs. Donc, en gros, qui représentent un peu les promos pour les prochaines années. Et ça, c'est assez variable. Sur la jeunesse, en fait, à s'engager sur du long terme, peut-être pas, mais sur des coups de main ponctuels, plus. Leur demander de venir nous donner un coup de main sur une journée, un festival, il y a beaucoup de monde prêt à le faire. Mais de là, venir à quelque chose de régulier, je ne sais pas.
AEH : Et est-ce que vous, en tant que structure ici, à La Rochelle, est-ce que vous recevez une aide de la part de la Commune ? Pour soutenir vos activités ?
Association : Je crois que la ville ne nous donne pas de subventions, mais elle nous donne accès à des locaux. Donc celui-ci, il appartient à la ville. Ce n’est pas une subvention, mais une aide, en tout cas, à notre fonctionnement, mais pas d'argent en tant que tel. Mais en tout cas, avoir accès à des locaux pour nos bureaux, ce n’est déjà pas négligeable. Surtout que quand on est une équipe de 45 jeunes plus 5 salariés, il faut trouver l'espace.